Après plus d’une décennie d’absence, le Botswana s’apprête à faire son grand retour sur la scène continentale, face au Sénégal, demain mardi 23 décembre 2025, à Tanger. La dernière participation des Zèbres à la Coupe d’Afrique des nations remonte à 2012, lors de la 28e édition coorganisée par la Guinée équatoriale et le Gabon. Une expérience douloureuse conclue par une dernière place du groupe D, après trois défaites face au Ghana (1-0), à la Guinée (6-1) et au Mali (2-1), qui avait plongé la sélection botswanaise dans une profonde crise.
Mais le football botswanais a, depuis, entamé une véritable reconstruction. Cette qualification pour la CAN marocaine symbolise le renouveau d’une équipe longtemps restée dans l’ombre. Sur la route du tournoi continental, le Botswana a affiché un mental solide et une remarquable capacité de résilience face à des adversaires plus expérimentés.
Placés dans le groupe C des éliminatoires, les Zèbres ont déjoué tous les pronostics en terminant à la 2e place, derrière l’Égypte, devançant la Mauritanie et le Cap-Vert. Une performance de taille pour une sélection majoritairement composée de joueurs évoluant dans le championnat local, en Afrique du Sud ou dans les clubs du Maghreb.
Emmené par son attaquant-vedette Tumisang Orebonye, pensionnaire du Wydad athletic club de Casablanca, le Botswana aborde la CAN-2025 avec ambition et sans complexe. L’objectif est clair : bousculer la hiérarchie et contredire les pronostics établis.
Si le Sénégal apparaît comme un grand favori, fort de son effectif riche en talents, de son expérience et de son aura sur le continent, les partenaires de Sadio Mané seraient bien inspirés de ne pas sous-estimer cette équipe botswanaise. Les Zèbres n’ont aucune intention de jouer les victimes expiatoires et comptent vendre chèrement leur peau au Maroc.