Diomaye cherche à réécrire la révolution patriotique à sa convenance

Diomaye cherche à réécrire la révolution patriotique à sa convenance. Le titre « De la prison au palais » n’a rien de fortuit : il est hautement révélateur.
Ce choix occulte délibérément Sonko, relégué à la Primature et non au palais, mais il efface surtout le Pastef et ses militants, véritables artisans de cette conquête du pouvoir.
Le titre juste aurait été « De la prison au pouvoir », car c’est le Pastef qui est arrivé au pouvoir, au prix de sacrifices immenses.
Deuxième fait troublant : Diomaye a honoré de sa présence la projection de ce film, tandis qu’il a délibérément boudé la Journée des martyrs, infiniment plus symbolique. Pire encore, il s’est absenté pour aller célébrer un quatrième mandat illégal.
Cette volonté de réécrire la révolution patriotique est une forfaiture, mais une forfaiture vaine : toutes les péripéties ayant précédé l’accession du Pastef au pouvoir sont largement documentées, sur YouTube et sur de nombreuses autres plateformes. L’histoire, elle, ne se réécrit pas.