Au terme de sa mission qui vient d’être bouclée au Sénégal, le Fonds monétaire international (Fmi), s’est exprimé sur la question de la dette. Edward Gemayel, qui a conduit la mission, a souligné que le Sénégal continue de faire face à d’importantes pressions liées à la dette.
«La dette du secteur public et parapublic est estimée à 132 pour cent du PIB à fin 2024, dont 4 % d’arriérés intérieurs de paiement, en attendant les résultats de l’audit en cours mené par l’Inspection générale des finances sur lesdits arriérés de paiement», a-t-il souligné dans leur communiqué final.
Il indique cependant, que les autorités sénégalaises poursuivent la mise en œuvre d’opérations de gestion active de la dette. Ce, tant sur la dette intérieure qu’extérieure, afin de réduire les vulnérabilités liées à la dette.
Pour ce qui est précisément de la dette cachée, «des progrès notables ont été réalisés dans la mise en œuvre des mesures correctives», salue le fonctionnaire du Fmi. Ce, notamment en matière de publication de la dette. Mais, M. Gemayel souligne que «des actions plus décisives restent nécessaires».
Il signale que le renforcement des capacités de gestion de la dette et la centralisation des fonctions y afférentes au sein d’un même ministère demeurent des priorités clés pour améliorer le contrôle, la transparence et la redevabilité.
Edward Gemayel signale surtout, que l’achèvement de la réforme sur la gestion de la dette et la mise en œuvre complète des mesures correctives restantes, «seront essentiels pour clore définitivement le dossier de la dette cachée».
Et même, les deux parties ont convenu de la nécessité de réformes soutenues pour appuyer une consolidation budgétaire propice à la croissance. Elles veulent aussi faire progresser les mesures de gouvernance et de lutte contre la corruption, afin de maintenir la confiance et favoriser une croissance durable.
















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