Avec plus de 8 000 nouveaux agents intégrés en 2025, l’Etat du Sénégal fait du savoir un pilier du redressement national et un outil d’émancipation pour la jeunesse.
Le Sénégal entre dans une nouvelle ère éducative. Fidèle à sa promesse de « refonder l’école et libérer l’intelligence nationale », le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, sous la coordination du Premier ministre Ousmane Sonko, vient d’autoriser un recrutement exceptionnel de 500 enseignants-chercheurs dans les établissements publics d’enseignement supérieur. Ces nouveaux universitaires prendront fonction dès janvier 2026, selon une note rendue publique ce lundi par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Daouda Ngom.
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Cette mesure stratégique s’inscrit dans la continuité d’une série de réformes profondes engagées depuis le début de l’année. En effet, dès janvier 2025, le gouvernement avait lancé un recrutement spécial de 2 000 enseignants pour les cycles préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire. Une opération massive, inédite et hautement sélective, conçue pour résorber durablement le déficit en personnel éducatif et réduire le chômage des jeunes diplômés.
L’appel à candidatures, ouvert sur une plateforme numérique, avait suscité un engouement national : 164 772 dossiers déposés, preuve de la soif d’intégration et de service public des jeunes Sénégalais. Après un processus rigoureux, transparent et inclusif, 2 000 candidats ont été définitivement retenus, dont 639 issus des personnels communautaires et 497 titulaires du CAP. Les notifications ont été envoyées par SMS, avec une plateforme de réclamations ouverte pour garantir l’équité.
« Les futurs enseignants s’engageront à servir l’État du Sénégal pendant dix ans, dont cinq obligatoirement dans leur académie d’affectation, afin de stabiliser le système éducatif », précisait, alors, Daouda Guèye, directeur de la Formation et de la Communication. Le quota du moyen-secondaire, révisé à la baisse pour cause de dossiers non conformes, a été compensé par le redéploiement de 490 instituteurs, portant à 770 le nombre de nouveaux enseignants affectés dans les collèges et lycées.
Placer l’éducation au centre du redressement national
Ce recrutement spécial qui vient s’ajoute aux 6.000 enseignants recrutés par voie de concours en 2025, porte à 8.000 le nombre de nouveaux agents intégrés cette année dans le secteur de l’éducation. Il constitue une avancée significative dans la consolidation du service public d’éducation et la mise en œuvre des réformes engagées pour une école sénégalaise plus performante, équitable et inclusive, marquant ainsi un tournant décisif dans la mise en œuvre du Plan stratégique quinquennal 2024–2029 et de l’Agenda Sénégal 2050.
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Le mouvement ne s’arrête pas à l’université ni à l’école. Dans la même dynamique, le ministère de la Formation professionnelle et technique a annoncé le recrutement exceptionnel de 200 formateurs, pour renforcer l’encadrement dans les filières prioritaires alignées sur l’axe « Capital humain de qualité et équité sociale » du programme national de transformation.
« Cette opération traduit l’engagement du gouvernement pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et le renforcement du tissu économique local », a souligné le ministre Amadou Moustapha Njekk Sarré, promettant un processus transparent, fondé sur le mérite et l’excellence.
Pour Ousmane Sonko, qui pilote personnellement la réforme de l’éducation et de la formation, ces mesures symbolisent le retour de l’État stratège. Elles marquent la volonté du régime de faire de la jeunesse — près de 65 % de la population — le moteur du développement national.
En liant recrutement massif, transparence, digitalisation et exigence de service public, le gouvernement place l’éducation au centre du redressement national, convaincu qu’aucune souveraineté ne peut s’édifier sans savoir ni compétence.
Ainsi, du préscolaire aux amphithéâtres, des centres de formation aux laboratoires de recherche, le Sénégal de Diomaye et Sonko trace sa route vers un avenir fondé sur la connaissance, l’emploi et la dignité. Une offensive éducative sans précédent, conçue non seulement pour enseigner, mais pour former les bâtisseurs d’une nation souveraine et prospère.
source/Le Soleil















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