Malgré le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, ce conflit continue de faire l’objet de débat médiatique international. L’ambassadeur d’Israël au Sénégal, Yuval Waks, a pris la parole pour défendre la position de son pays face aux critiques croissantes.
Interrogé lors d’une conférence de presse, vendredi dernier, sur les opérations militaires dans la bande de Gaza, le diplomate a reconnu la gravité du conflit, tout en insistant sur le contexte sécuritaire dans lequel Israël agit. «C’est une guerre meurtrière, comme toutes les autres guerres qui ont eu des impacts à travers le monde», a-t-il déclaré, comparant la réaction d’Israël à celle de tout autre pays qui subirait une attaque terroriste. «Même le Sénégal, s’il était attaqué, réagirait de manière non contrôlée », a-t-il affirmé.
Selon M. Waks, l’objectif d’Israël n’était pas de s’en prendre aux civils palestiniens, mais de neutraliser le Hamas, qu’il accuse de se cacher dans les tunnels souterrains et d’utiliser les civils comme «boucliers humains». Il évoque un dilemme militaire complexe: «Le but n’est pas de tuer des civils, mais de déstabiliser le Hamas.»
L’ambassadeur a également déploré ce qu’il considère comme un traitement médiatique disproportionné du conflit israélo-palestinien. «Il faut aussi dire que ce conflit est beaucoup plus médiatisé que celui de la Russie contre l’Ukraine, ou encore ce qui se passe au Soudan», a-t-il observé, dénonçant la présence massive de «propagande» dans la couverture du conflit.
Concernant les perspectives d’accalmie, Yuval Waks s’est montré optimiste quant aux négociations en cours. Il a confirmé que l’armée israélienne se retirerait de Gaza dans le cadre d’un cessez-le-feu en discussion. «Dès que les otages seront libérés, les prisonniers palestiniens seront aussi libérés», a-t-il assuré.