Sébastien Lecornu a remis sa démission à Emmanuel Macron ce lundi 6 octobre, après une nomination qui n’a pas convaincu les partis politiques. Sa démission survient alors que la France traverse une période de turbulences politiques, avec des critiques croissantes concernant la gestion du gouvernement et la formation d’un cabinet jugé insuffisamment représentatif des aspirations populaires.
Suite à la démission de Lecornu, Marine Le Pen a qualifié cette décision de « sage » mais insuffisante. Elle a insisté sur la nécessité d’une dissolution de l’Assemblée nationale, affirmant : « La seule décision sage est prévue par la Constitution de la Ve République, c’est d’en revenir aux urnes et que les Français donnent une direction au pays. »
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a également appelé à la dissolution, soulignant que « sans dissolution, il ne peut y avoir de stabilité retrouvée ». Cette crise survient dans un contexte politique déjà fragile, marqué par l’absence de majorité claire à l’Assemblée nationale et des tensions croissantes entre les différents partis. La dissolution de l’Assemblée nationale permettrait de convoquer de nouvelles élections législatives, offrant ainsi aux citoyens l’opportunité de redéfinir la composition de leur Parlement.
Cependant, cette démarche comporte des risques, notamment pour Marine Le Pen elle-même. Condamnée en première instance dans l’affaire des assistants d’eurodéputés, elle est actuellement inéligible. Un jugement en appel est attendu pour mars 2026, laissant planer une incertitude sur sa capacité à participer aux prochaines élections législatives.
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