Le système informatique de la Direction générale des impôts et domaines (DGID) est sous le choc après une attaque revendiquée par des cybercriminels, qui exigent une rançon d’environ 10 millions d’euros (soit près de 6,5 milliards FCFA) pour restituer l’accès aux services. Selon le média spécialisé sikafinance, les pirates seraient localisés en Europe. La source ajoute que depuis plusieurs jours, les logiciels clés de gestion fiscale et de recouvrement sont bloqués, paralysant les activités du fisc sénégalais. Cette interruption empêche non seulement les agents de mener leurs missions quotidiennes, mais compromet également les flux de recettes fiscales essentielles à l’État.
Pour intensifier la pression, les assaillants ont diffusé des fragments de données internes de la DGID, confirmant leur accès profond aux systèmes et soulevant des craintes quant à la confidentialité des déclarations fiscales et des données des contribuables.
La même source renseigne que les autorités nationales ainsi que les experts en cybersécurité sont déjà mobilisés pour identifier les auteurs, contenir la propagation de l’attaque et évaluer les dommages. Le choix du gouvernement dans les prochaines heures sera scruté : capituler face aux exigences ou résister — au risque d’aggraver l’impact pour les finances publiques.
Laisser une Réponse