Dans les vidéos de propagande russe, elles n’apparaissent que furtivement, en fond d’image. Deux jeunes femmes noires, le visage dissimulé derrière des masques de protection, occupées à assembler des drones de combat destinés à la guerre en Ukraine. Comme elles, près de 1 000 Africaines ont été envoyées travailler sur les chaînes de production de la zone industrielle d’Alabuga, au cœur de la république du Tatarstan en Russie. Ce site stratégique sert de hub pour la fabrication, l’assemblage et l’amélioration des drones russes, pièce maîtresse de l’effort de guerre.
Cette situation soulève deux questions cruciales : pourquoi la Russie recrute-t-elle cette main-d’œuvre africaine, et par quels moyens attire-t-elle ces jeunes femmes jusqu’à cette région reculée ? Le journal Le Monde a mené l’enquête et révèle un système de recrutement trompeur, soigneusement orchestré par les autorités russes.













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