La politique, c’est comme l’alpinisme : tout le monde veut atteindre le sommet, mais il n’y a pas assez de place au pic. Résultat ? Ça se pousse, ça glisse, et parfois, ça tombe dans le ravin… avec élégance et communiqué de presse.
On dit aussi que « la montagne accouche d’une souris ». Eh bien, à Dakar, elle a accouché d’un maire ! Moins de conseillers au départ, premier à l’arrivée. On appelle ça l’ascension politique express. Pas besoin de sherpa, juste de solides compromis et un bon souffle pour supporter les courants d’air du conseil municipal.
Quant à l’antagonisme, il paraît qu’il n’existe pas en politique. Effectivement. On se dispute, on crie, on s’insulte… puis on se retrouve le soir au restaurant. La vraie médaille, c’est le plat du jour.
Et pour ce 25 août, c’est un jour de gloire pour Abass Fall, nouveau borom ndakaaru, l’homme qui creuse des tunnels politiques sans casque ni lampe frontale. Et de pure désillusion pour Barthélémy Dias, Boy ndakaaru, dont la montagne, c’est la justice, les médias et la politique réunies. Trois sommets, une seule paire de chaussures… forcément, ça fait mal aux pieds.
Finalement, Abass Fall n’a pas seulement gravi la montagne politique. Il a trouvé le téléphérique de Sonko. Pendant que Barth s’essoufflait sur les pentes escarpées, lui est arrivé au sommet… billet composté, place réservée.